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Ma Direction a peur du web 2.0 ! 5 préjugés répandus… et des contre-arguments pour la convaincre

Vous êtes conscients de l’intérêt d’une présence de votre entreprise sur le web 2.0 (blog d’entreprise, Facebook, Twitter, My Space, Flick, wiki…), mais vous n’arrivez pas à convaincre votre Direction de se lancer ? Voici quelques arguments qui pourront peut-être vous aider à lutter contre les 5 préjugés les plus couramment répandus auprès des professionnels qui n’utilisent pas -ou connaissent mal- les blogs et les médias sociaux. Dans cette note :

  • Préjugé n°1 : on a toujours fait sans… pourquoi changer ?
  • Préjugé n°2 : nos concurrents n’y sont pas.
  • Préjugé n°3 : il n’y a aucun retour sur investissement avec ce type d’outils.
  • Préjugé n°4 : les blogs et les médias sociaux, c’est pour les ados, pas pour les professionnels !
  • Préjugé n°5 : ouvrir le dialogue, c’est inviter les internautes à dire du mal de notre entreprise…

N’hésitez pas à me faire part de vos retours et / ou de vos questions en commentant cette note !

Préjugé n°1 : On a toujours fait sans : pourquoi changer ?

La crainte : La peur de la nouveauté. La méconnaissance des nouveaux enjeux et des évolutions des comportements sur internet.

Les faits : Pourquoi changer ? Parce qu’il faut recruter sa cible là où elle se trouve… et désormais, c’est à portée de clic ! 

  • En France, plus de la moitié de la population utilise internet régulièrement ; le web a par exemple conquis les seniors, qui représentent désormais 30% des internautes (le nombre d’internautes de + de 65 ans a été multiplié par 116 en 10 ans).
  • En France, pendant le 1er semestre 2009, le commerce en ligne a progressé à un rythme 5 fois plus élevé que la consommation (source : FEVAD) et, pour ce même  semestre, le montant total des ventes en ligne est estimé à 11,3 milliards d’€uros.
  • 75 % des internautes français recherchent l’avis d’autres internautes avant d’acheter (source : sondage TNS-Sofres, 2008) : il est peut-être temps de vous soucier de votre réputation numérique !
  • Les internautes ne sont plus passifs dans leur rapport à l’entreprise : ils veulent pouvoir s’exprimer, voire peser sur le comportement des entreprises (il est peut-être temps de faire évoluer votre communication !)
Lire:  Comment accélérer la transformation digitale de son entreprise ?

Conseils de lecture :

Les diaporamas « 10 chiffres clefs à propos du web 2.0 »

Préjugé n°2 : Nos concurrents n’y sont pas.

La crainte : Si nos concurrents n’y vont pas, c’est que ce type d’outils ne sert à rien. CQFD.

Les faits : Rectificatif immédiat : vos concurrents n’y sont pas… ENCORE. Alternative : vos concurrents y sont, mais vous l’ignorez parce que vous ne réalisez pas de veille sur internet dans votre secteur d’activité. Les évolutions du web vont plus vite que la réflexion des entreprises ; néanmoins, 55 % des entreprises françaises ont engagé une réflexion ou ont lancé leur stratégie sur les médias sociaux (source : Les Echos, octobre 2009). Aux Etats-Unis, comme souvent, les entreprises ont pris un peu d’avance

Préjugé n°3 : Il n’y a aucun retour sur investissement avec ce type d’outils.

La crainte : Consacrer du temps et/ou un budget, déployer de l’énergie pour des projets qui ne rapporteront rien. Difficulté à évaluer le retour sur investissements (ROI).

Les faits : 7 personnes sur 10 témoignent que leur entreprise à retiré des bénéfices réels et mesurables en mettant en œuvre des technologies Web 2.0. C’est ce qu’indique une enquête réalisée par le cabinet McKinsey (How companies are benefiting from Web 2.0: McKinsey Global Survey Results) qui ausculte le phénomène pour la 3e année. Des produits et services plus innovants, mis sur le marché plus marché plus rapidement, un marketing plus efficace, un meilleur partage des connaissances, des coûts opérationnels moins élevés sont les principaux bénéfices cités

Les bénéfices de l'utilisation du web 2.0 en entreprise

Conseils de lecture :

– + 55% de trafic supplémentaire sur votre site internet si, en parallèle, votre entreprise a ouvert un blog ; entre + 0,5% et + 20% de trafic supplémentaire grâce à un compte Twitter

– les blogs sont générateurs d’actes d’achat

Lire:  Comprendre la e-réputation

– un tableau qui résume sommairement ce que l’on peut attendre d’un blog professionnel (cela vaut également pour les médias sociaux) : meilleure visibilité en ligne, accroissement de l’efficacité des ventes, meilleure maîtrise de la réputation de la marque, apport de nouvelles idées / innovation, etc. (voir ici une récente proposition de traduction en français).

Préjugé n°4 : Les blogs et les médias sociaux, c’est pour les ados, pas pour les entreprises !

La crainte : Se baser sur l’utilisation que font ses enfants de ce type d’outils => ne pas comprendre quel bénéfice un professionnel peut en retirer. Penser que ce n’est qu’un jeu. Ignorer les retombées potentielles dans un usage professionnel. Dédaigner ces méthodes de communication, penser que ce n’est pas sérieux.

Les faits :

Le web 2.0, une pratique déjà très répandue

Conseils de lecture : Le diaporama « Bloguer à titre professionnel : 30 diapositives pour comprendre« .

Préjugé n°5 : Ouvrir le dialogue, c’est inviter les internautes à dire du mal de notre entreprise…

La crainte : Donner un écho à des critiques formulées par des internautes à l’encontre de son entreprise. Rendre visibles par tous ces critiques. Se tirer une balle dans le pied.

Les faits : L’internaute qui veut se plaindre d’une entreprise le fait déjà (et n’a pas besoin d’attendre que l’entreprise crée son blog pour s’exprimer sur la toile). Résultat : lorsqu’elle décide de rester inactive, au lieu de canaliser le pouvoir de recommandation des internautes sur un outil qu’elle maîtrise, l’entreprise laisse ces critiques se diffuser sans les maîtriser, souvent sans pouvoir y répondre et parfois même sans savoir que ces critiques existent.

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